21 Septembre 2015
Cet homme a refusé de présenter ses papiers à un policier - "parce quil me les a demandés dune manière agressive. Mais cela na pas été enregistré. Ce nest quà la suite de ses propos que jai mis la GoPro en marche", expliquait-il lundi après-midi. Il a alors été mis au sol à la suite dune clef détranglement effectuée par un autre policier. Deux autres fonctionnaires, dont une femme, interviennent aussi pour lopération de menottage. Deux civils, en rien policiers, sollicités par un fonctionnaire, participent aussi à lopération. Cédric Ponge, sous le rapport de force, capitule. Il nest pas bien. Il dit aussi aux policiers être épileptique, mais cela ne semble retenir que lattention dune policière.
Une seconde vidéo montre la suite des événements
Lors de la garde à vue, aucun médecin na été requis. "Les droits de M. Ponge lui ont été dits. Cest lui qui a refusé de voir un médecin ou un avocat", indiquait, lundi, le directeur départemental de la sécurité publique, Olivier Legouestre. Pour le commissaire, tout sest passé normalement "parce que ce motard, qui circulait moteur allumé sur une voie piétonne, avait précédemment refusé dobtempérer à deux fonctionnaires qui circulaient à VTT." Il ajoute que Cédric Ponge avait remis son casque et ses gants lorsquun autre policier, plus tard, rue du Temple, lui a demandé de présenter ses papiers. Il sest mis en garde pour se battre." Le motard dit, lui, quil se protégeait.
Le parquet de La Rochelle a demandé laudition de tous les protagonistes policiers avant une nouvelle convocation de Cédric Ponge. Ce dernier, qui sest vu délivrer une interruption de travail de trois jours, a porté plainte et a écrit à linspection générale de la police nationale. Deux policiers ont porté plainte pour rébellion contre linterpellé.